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- « Jouer au football sur ce type de terrain, c'est compliqué » analysait Frédéric Reculeau à l'issue de la confrontation de samedi mais le mentor vendéen faisait pourtant amende honorable en expliquant : « Sur la physionomie du match, c'est même un point de gagné. Concarneau s'est créé des occasions qu'heureusement ils n'ont pas concrétisées ».(1)
Ce n'était bien sûr pas le même son de cloche chez les Bleus chez
qui on avait la sensation d'être vraiment passé à côté d'un bon coup
comme deux semaines plus tôt face aux Herbiers.
- « On a su s'adapter aux conditions en
optant pour un jeu direct qui a été presque efficace. On a été costaud
mais il nous a manqué trois fois rien pour prendre deux points de plus
et remporter une victoire de prestige avant les fêtes. Le nombre
d'occasions franches que l'on se crée en seconde période me laisse
évidemment une pointe d'amertume, même si l'on avait tablé sur le plan
comptable d'accrocher un nul, avouait Nicolas Cloarec, il nous a juste manqué un brin de réalisme. » (1)
Reste que la page est tournée (sur des regrets bien sûr) et qu'il
faut désormais penser à la rencontre à Viry-Châtillon samedi soir.
Les représentants de l'Essonne demeure sur un cinglant revers (0-4) à
Trélissac qui, en l'occurrence, n'est autre que le leader du groupe et
qu'ils voudront, à n'en pas douter, redresser la barre face aux
Finistériens et finir aussi l'année sur une bonne note. Pour leurs deux
dernières productions sur la pelouse du stade Henri-Longuet, les
garçons de Patty Badjoko (dont l'équipe a été saignée à blanc en
inter-saison avec huit départs) ont battu les Herbiers (2-1) et tenu
Avranches en échec (0-0) tandis qu'entre temps, ils ont été l'emporter
au Havre (2-1). Mais ils ont aussi été éliminés au 7e tour de la Coupe
de France par une formation de DH, en la circonstance le FC Drouais et
ce aux T.A.B.
Et fait curieux, les Castelvirois qui comptent sept défaites au
compteur n'ont jamais marqué un seul but lors de ces revers. Pas
étonnant qu'ils possèdent le plus faible réseau offensif du groupe avec
seulement 11 réalisations œuvres en grande partie de Jalliti (3 buts)
et Gohiri (2 buts).
Les équipiers de Guillaume Jannez ont donc une belle carte à jouer
dans l'Essonne. Les Thoniers n'ont pas gagné en championnat depuis le 6
octobre (St Malo 2-1) et il est grand temps qu'ils renouent avec le
succès. Cela devient même un impératif pour passer la trêve au chaud.
La tâche n'est pas insurmontable car les Concarnois se sont retrouvés
face à Luçon. Ils ont multiplié les offensives et ne s'en sont pas
laisser conter derrière. Les Bleus l'ont emporté deux fois à
l'extérieur à savoir à Lorient (3-0) pour l'ouverture et aux Girondins
de Bordeaux (2-1) 15 jours plus tard et obtenu le partage de points à
Fontenay et à Caen. Alors pourquoi pas la passe de trois dans l'un ou
l'autre cas ? C'est un bon challenge effectivement pour terminer
l'année.
Malgré des conditions météorologiques défavorables, les Thoniers ont préparé leur sortie à Viry avec l’espoir que le match ne soit pas remis. Le mentor des Bleus s’appuiera sur le même groupe que la semaine passée contre Luçon. Seul Arnaud Péron, qui n’était pas entré en jeu contre les Vendéens, mais qui souffre d’un genou sera remplacé par Thibault Sinquin.
Le groupe des Thoniers :
Seznec, Guellec (g) - Illien, Gégousse, Palut, Viel, Jannez, Gourmelon,
Clément, Koré, Labat, Arguilhé, Valérius, Semmam, Sinquin, Le Roux.
Entraîneur : Nicolas Cloarec. (1)
Le groupe Castelvirois : Entraîneur : Patty Badjoko.
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